Se former aux logiciels de bibliographie

Dan4th Nicholas "citation needed" en cc sur Flickr : https://www.flickr.com/photos/dan4th/5133979718/

L’analyse des résultats de l’enquête relative aux usages et besoins de formation « au numérique » des historiennes et historiens – voir le billet – a fait ressortir plusieurs séries d’outils considérés par les répondants comme des priorités. Comme je l’avais noté 3 sortent particulièrement du lot :

  1. les logiciels de bibliographie
  2. les logiciels de bases de données
  3. les logiciels de cartographie et SIG

L’objectif de ce billet et de ceux qui suivront est de donner quelques pistes à celles et ceux qui souhaiteraient partir à la découverte de ces outils. En effet, il existe aujourd’hui de très nombreuses ressources qui permettent d’envisager une autoformation à certains outils – même si en pratique, les enseignements présentiels et le conseil personnalisé restent les plus efficaces.

Je commencerai donc ici par les logiciels de bibliographie tandis que les deux prochains billets seront consacrés aux bases de données puis à la cartographie. Si je trouve le temps, ces billets seront suivis de conseils similaires pour des outils qui, s’ils ne sont pas arrivés en tête des réponses à ma petite enquête, ont néanmoins été beaucoup cités (recherche et veille documentaires, analyse statistique, voire visualisation de réseaux).

Quelques généralités sur la bibliographie

Instrument de travail dès la fabrique du projet de recherche, outil de réflexion continue, élément essentiel de l’appareil critique lors de la communication des résultats d’une recherche… etc. Le travail bibliographique est avant tout au cœur d’une démarche intellectuelle. À ce propos, je vous renvoie à quelques billets publiés du côté de Devenir historien-ne :

  • « Une bibliographie : pourquoi ? Comment ? », par Amaury Catel et Sophie Cinquin (billet 1| billet 2)
  • « Lire pour chercher, quelques réflexions », par Caroline Muller (billet)
  • « Comment et pourquoi écrire un compte rendu de lecture », par Clara Chevalier et moi (billet)
  • « Pourquoi s’intéresser à l’historiographie ? », par votre serviteur (billet)

Mais c’est aussi une question plus « technique ». Comment citer une référence bibliographique, que ce soit en note de bas de page ou dans la liste de fin d’article ou de mémoire que l’on nomme « la bibliographie » ?

Il existe des normes internationales, suivies par les bibliothèques en particulier, telle ISO 690:2010 (voir aussi ici) ou encore ISBD (International Standard Bibliographic Description). En pratique, les règles varient d’une discipline à une autre. Surtout, elles peuvent être diverses et parfois contradictoires au sein d’une même discipline… Chaque enseignant, éditeur, revue vous expliquera que, bien entendu, la norme est simple et que tout le monde sait bien que l’on doit mettre la collection à tel endroit, que les guillemets sont indispensables/inutiles pour citer un article, qu’il faut/ne faut pas utiliser art. cit. pour les articles et non op. cit. etc. Chacun vous fera part de sa méthode.

Ici encore, je vous renvoie à quelques lectures du côté de Devenir historien-ne :

  •  À quoi sert une note en bas de page ?  (billet)
  • Comment citer un ouvrage, un article ou un chapitre d’ouvrage collectif ? (billet)
  • Comment citer un document d’archives, une thèse ou un mémoire ? (billet)

Qu’est-ce qu’un logiciel de gestion bibliographique ?

Commençons simplement par reprendre un extrait de l’entrée Wikipédia :

« Un logiciel de gestion bibliographique est un logiciel destiné à établir, trier et utiliser des listes de références bibliographiques d’articles, d’ouvrages ou même de sites web concernant des publications scientifiques.

 (…) Ces logiciels se composent normalement d’un système de base de données que l’on peut alimenter de différentes façons, par exemple par l’interrogation des serveurs de revues scientifiques, et avec laquelle on peut effectuer des sélections par auteurs, dates, mots-clés et créer ainsi une liste de références qui sera incluse à la fin de l’article que prépare l’utilisateur.

(…) Ces logiciels mettent en œuvre les formats de présentation de références exigés par les éditeurs comme le style ISBD ou le style APA (qui couvre aussi le format de l’article lui-même) mais permettent également d’intégrer ces listes aux outils classiques de traitement de texte. Cela évite la transcription des références utiles, souvent source d’erreurs. »

Un logiciel de bibliographie va donc vous permettre non seulement de gérer vos références (classement, prises de notes, recherches ultérieures, etc.) mais aussi de les citer dans vos traitements de textes ou systèmes de composition de documents.  Dès lors, la question de la variation des normes de citations que je mentionnais plus haut devient secondaire : le logiciel est capable de modifier le style de citation d’un document sans que vous ayez à réécrire vos références bibliographiques. Surtout, au delà de la bibliographie à proprement parler, ces logiciels peuvent devenir, pour certains, de véritables instrument de gestion de l’ensemble de votre documentation !

La nouveauté de cet outil est, sommes toutes, plus que relative. Son usage en France chez les historiens est en revanche plus récent. Voici le constat que dressait il y a déjà 8 ans (!) André Gunthert sur son blog :

« Lorsque je consulte ma version d’EndNote, je constate que le premier copyright du logiciel date de 1988. Si je compte bien, cela fera vingt printemps l’an prochain. Au même moment sortaient les premières versions de Powerpoint ou d’Excel pour Windows. Que s’est-il passé? Certes, EndNote est probablement l’un des plus anciens logiciels de gestion de références bibliographiques – ou logiciel de bibliographie. Mais tout de même. Ce n’est qu’en 2006 que l’EHESS, en partenariat avec l’INIST, a souscrit une licence à son concurrent en ligne Refworks. En 2007, si je regarde autour de moi, aucun de mes étudiants, aucun de mes collègues proches n’utilisent couramment cet outil. Du reste, je n’y recours moi-même que depuis septembre dernier, et encore: seulement en archivage. Je n’ai encore écrit aucun article en me servant des fonctions de génération automatique de liste de références d’EndNote.

Ce retard s’explique malheureusement, dans mon domaine de recherche, d’une façon très simple. Si Refworks ou Zotero viennent à peine d’être francisés, EndNote 10 continue à ne parler que la langue de Shakespeare. Plus grave, à l’exception de Refworks, qui sait communiquer avec les catalogues de la BNF, pas plus les bibliothèques que les portails de revues électroniques francophones ou Hal-SHS ne sont compatibles avec ces instruments. » – Do you speak logiciel de bibliographie ?

Nous sommes en 2015, la situation a beaucoup changé, les catalogue des bibliothèques sont désormais tous – ou peu s’en faut – compatibles avec la plupart des logiciels du marché. L’usage de la plupart d’entre-eux a été simplifié et leur utilisation est de plus en plus courante. Reste que, si vous vous souvenez des résultats de ma petite enquêtes, sur 353 historiennes et historiens du master au professorat d’université, plus de la moité déclarent ne pas utiliser de logiciel de bibliographie !

Quel logiciel choisir ?

Si vous ne l’étiez pas déjà, vous voici convaincus, j’en suis sur, il vous faut un logiciel de bibliographie ! Mais alors lequel choisir ?

Si vous êtes habitués des colonnes de la boîte à outils, vous savez qu’ici nous avons déjà la réponse : Zotero ! Il est libre, il est gratuit, il est né au sein d’un centre de recherche en histoire, etc. Néanmoins, l’objet de ce billet étant de vous aider à vous y retrouver, et comme je n’ai pas d’actions dans le Roy Rosenzweig CHNM, voici une ressource qui devrait vous aider à choisir Zotero faire le bon choix en fonction de vos besoins…

Je vous recommande la présentation de Frédérique Cohen-Adad, support d’une formation URFIST aux logiciels de bibliographie mis en ligne en mars 2013 :

Le site form@doct de l’université de Bretagne, dont je vous avais déjà parlé il y a quelques années,  est une véritable mine d’or. Vous y trouverez notamment, un panorama des outils existants – avec les liens vers les sites correspondants – classés selon divers critères (libres/propriétaires ; gratuits/commerciaux ; en local (i.e. installés sur vos ordinateurs)/en ligne ; etc.) :

Formadoct_PanoramaVous pouvez aussi utiliser ECLORE le comparateur de l’INIST/CNRS qui vous permet de savoir quels logiciels correspondent le plus à vos critères. [édit.] Attention, comme le signale Frédérique Cohen-Adad en commentaire, Eclore n’est plus mis à jour depuis 2009. Cela reste néanmoins un outil intéressant pour définir des critères de choix des logiciels de bibliographie [/édit]  Par exemple, si je sélectionne : tous les systèmes d’exploitation + gratuit + libre, le comparateur me propose 10 logiciels que je peux ensuite comparer sur de nombreux critères détaillés :

InterrogerBAseEclore

Où se former « en présentiel » aux logiciels de bibliographie

C’est probablement l’un des enseignements les plus surprenants de l’enquête menée auprès des historiens : un tout petit peu moins de la moitié des répondants utilise un tel logiciel, une grande partie d’entre eux souhaiterait s’y former et… de nombreuses formations existent désormais !

En effet la situation à beaucoup changé depuis l’époque, pas si lointaine, où Franziska et moi étions contactés par des écoles doctorales car elles ne trouvaient pas en interne de formateurs à Zotero. Ainsi, presque toutes les bibliothèques universitaires proposent désormais des formations à des outils de gestion des références bibliographiques.

Je ne saurais bien sûr toutes les lister ici, mais jetez par exemple un oeil au programme des formations dispensées par à l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (voir ici – et vous pouvez suivre @RenaudDel sur Twitter). Je ne saurais donc trop vous recommander de contacter les bibliothécaires de votre université pour savoir si des formations sont organisées régulièrement pour vous…

En outre, le réseau des URFIST est aussi une ressources très importante. Je vous en avais aussi parlé en 2010, ces unités régionales de formation à l’information scientifique et technique organise des formations pour les doctorants ou pour les enseignants chercheurs.

Je vous invite à consulter le catalogue des stages proposés. Voici quelques exemples de formations à venir (liste non-exhaustive!) :

[édit.] Vous pouvez aussi consulter le catalogue de toutes les formations de l’Urfist de votre région : Bordeaux ; Lyon ; Nice ; Paris ; Rennes ; Strasbourg ; Toulouse. [/édit]

Bien sûr, il existe aussi de nombreux ateliers plus ou moins informels, organisés par des enseignants ou des doctorants, dans vos écoles doctorales… Renseignez-vous auprès des enseignants et des secrétariats, et s’il n’en existe pas chez vous, cela donnera peut-être des idées aux personnes concernées.

Se former en ligne : Zotero

Bien entendu, il existe aussi de nombreux outils pour se former en ligne. Voici quelques pistes pour les principaux outils libres et/ou gratuits.

Commençons bien sûr avec Zotero. Vous trouverez tout ce qu’il vous faut…. sur la boîte à outils pardi!

Intro-Zotero

Comme vous le savez, notre blog est riche en ressources concernant Zotero. Non seulement des tutoriels (le principal ici), mais aussi une formation en vidéo que vous pouvez regarder tout en lisant le tutoriel (voir les vidéos) et toute une série de conseils divers et variés, tels que ces deux billets de Franziska concernant l’usage de Zotero avec Google Docs, Scrivener, etc. ou sur la gestion de la documentation au delà des seules références bibliographiques.

Bien entendu nous ne sommes pas les seuls sur le marché !

Si vous comprenez l’anglais, vous pouvez bien sûr aller consulter le site de Zotero, où vous trouverez tout ce dont vous avez besoin, documentation du logiciel ; l’incontournable forum et des vidéos de démonstration :

ZoteroScreencastTutorials

En français, je vous recommande notamment le carnet Zotero Francophone principalement animé par Frédéric Clavert, dont vous pouvez aussi lire l’article « Au-delà de la gestion des références bibliographiques: Zotero » dans Diacronie. Studi di storia contemporanea n°10.

Vous trouverez aussi de nombreux tutoriels sur les sites des bibliothèques universitaires. Voir ceux de l’université de Rennes 2, de la BIU-Santé ou de l’UMPC par exemple.

L’Urfist de Nice a mis en ligne une série de tutoriels vidéos dont voici le premier « Installation et introduction » :

Se former en ligne : Mendeley

Si étrangement vraiment vous ne voulez pas utiliser Zotero et que vous lui préférez bizarrement un concurrent tel que Mendeley (voir la fiche wikipédia – voir le site), voici quelques ressources utiles.

En premier lieu, comme pour Zotero, vous trouverez des ressources  sur le site du développeur – propriété de l’éditeur Elsevier (voir aussi ici) Si vous comprenez l’anglais, vous y trouverez forcément votre bonheur :

MendeleyHelpGuidesVous y trouverez aussi toute une série de tutoriels vidéos dont voici, par exemple, l’introduction « getting started with Mendeley » :

En français, il existe aussi de nombreuses ressources très bien faites.  Ici encore on retrouve les tutoriels des formations URFIST, tel celui que propose Alain Marois, de l’EC Lyon : « Mendeley : connaître et utiliser un logiciel de partage de références bibliographiques » (PDF).

Parmi les nombreux (et très bien faits) LibGuides de l’université Paris 7, vous trouverez aussi un tutoriel pour Mendeley :

D’ailleurs il en existe aussi un pour Zotero

Enfin, parmi les tutoriels videos en français, je vous recommande ceux de François Magnan, du tour d’horizon général aux usages détaillés, telle la gestion des PDF par exemple ici :

Vous pourrez au passage en profiter pour lire son billet « Zotero, alternative libre à Mendeley, propriété d’Elsevier« .

Se former en ligne : et avec LaTeX ?

Certains d’entre vous utilisent peut être LaTeX pour écrire leurs mémoires, thèses et autres articles. Généralement, si vous savez utiliser LaTeX (ce qui n’est pas mon cas), vous avez rarement besoin de conseils pour vous autoformer… Néanmoins pour celles et ceux qui découvriraient ce système de composition de documents, voici quelques pistes pour la gestion de la bibliographie.

Point de passage incontournable pour tout utilisateur francophone, le manuel de Maïeul Rouquette(Xe)LaTeX appliqué aux sciences humaines. Côté gestion bibliographique, il note que :

« Il existe deux principaux logiciels de gestion de fichier .bib : JabRef [multiplateformes] et Bib-Desk [Mac]. Tous les deux proposent de nombreuses fonctionnalités : recherches des doublons, tri selon plusieurs critères, import / export dans d’autres formats que .bib » (p. 230)

JabRefJe me contenterai ici de vous indiquer quelques ressource pour JabRef car il fonctionne sous tout système d’exploitation. Sur son site, vous trouverez toute la documentation nécessaire à son installation et à son utilisation. Non seulement en anglais mais aussi en français (et allemand, indonésien et japonais).

Sur le site (incontournable!) de Framasoft, outre une présentation en français des possibilités de JabRef, il n’y a plus qu’un lien sur les 3 tutoriels indiqués qui fonctionne, celui du mini-tutoriel de Stéphane Lefèvre : « Une présentation de JabRef« . Vous pourrez au passage parcourir son site et lire cette page sur BibTeX. [édit.] Attention, Maïeul Rouquette insiste sur le caractère très obsolète de BibTeX et déconseille vivement de l’utiliser. Il conseille plutôt biblatex+biber (voir infra) [/édit]

Voir aussi cette présentation par Marc Bailly-Bechet (cliquez sur l’image pour accéder au PDF) :

TutoJabRef

Plus généralement, concernant la bibliographie sous LaTeX, voir aussi les tutoriels, en français, d’Alain Olivetti : « Comment commencer avec LaTeX« , les vidéo 20 et 21 sont consacrées à la bibliographie. [édit.] Suppression de la vidéo de présentation de BibTeX, voire commentaire de M.R. infra  [/édit]

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Voici donc quelques pistes qui, bien entendu, sont loin d’épuiser les possibilités, que ce soit en termes d’outils ou en terme de ressources d’autoformation à chaque outil. J’espère toutefois que cela vous permettra de vous familiariser avec les logiciels de gestion bibliographiques… En attendant le prochain billet sur les bases de données ou la cartographie.

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Logiciels recommandés dans les commentaires

Biber

BiberMaïeul Rouquette nous signale l’obsolescence du vieux BibTeX et nous recommande plutôt l’utilisation de son successeur : biber.

Son utilisation suppose l’utilisation du package BibLaTeX. Voir les billets qu’il a publié sur son blog à ce propos. Vous pouvez aussi jeter un oeil aux totoriels de ShareLatex (éditeur LaTeX collaboratif en ligne, gratuit pour une utilisation individuelle), notamment celui sur la bibliographie avec biblatex.

Docear

Frédérique Cohen-Adad nous recommande Docear ainsi que le tutoriel réalisé par Alexandre Serres (urfist Rennes). Je découvre cet outil grâce à son commentaire et il a effectivement l’air très intéressant, bien au-delà de la seule gestion de la bibliographie. En effet, Docear est un outils qui permet de croiser bibliographie, annotation des documents et mindmapping (cartes heuristiques, ou cartes mentales). Vous pouvez consulter, en français, la présentation de Docear sur le site de l’Urfist ou sur celui de Thot Cursus.

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Vous vous êtes formé.e seul.e à un logiciel de bibliographie avec des ressources qui ne sont pas citées ici ? Vous utilisez un logiciel qui vous semble bien supérieur à ceux qui sont mentionnés ici et souhaitez nous indiquer des ressources pour l’autoformation ? N’hésitez pas à le faire en commentaire !

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Crédit image de une (bandeau) : Dan4th Nicholas « citation needed » en cc sur Flickr

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Émilien Ruiz
Historien, assistant professor à Sciences Po. < e-ruiz.com >

16 Comments

  1. Concernant BibTeX, méfie toi. La page que tu pointe parle du vieux BibTeX, et non pas du moderne biblatex + biber.

    Le vieux BibTeX est encore pratiquable, mais vraiment pas pratique pour les SHS. Je conseille vraiment biblatex + biber, ou à la rigueur biblatex+bibtex.

    Signalons aussi qu’avec LaTeX il faut distinguer :
    – la gestion de la bibliographie, qui se fait avec un logiciel de type BibDesk, JabRef ou même Zotero (d’après Franziska, en utilisant https://github.com/ZotPlus/zotero-better-bibtex
    – l’affichage de la bibliographie, qui se fait avec BibLaTeX + Biber. Et pour le coup cela va beaucoup plus loin que ce que propose Zotero + Word.

    Outre mon livre et mon blog, on peut mentionner http://bertrandmasson.free.fr/index.php?article27/ (quoi que l’on pense par ailleurs du style de l’auteur)

    En fait pour ma part j’ai commencé LaTeX pour la bibliographie, et pas parce que je connaissais avant. Et je crois vraiment, pour en avoir discuté avec plusieurs personnes, qu’on peut aller beaucoup plus loin qu’avec Zotero.

    1. Merci beaucoup pour ces précisions très utiles Maïeul.

      Bien entendu, je ne doute pas que l’on puisse aller beaucoup plus loin avec LaTeX qu’avec Zotero, mais comme pour tout, ici c’est une question de rapport investissement/résultats, et donc de temps pour se former… Un peu comme le fait que je me sois toujours contenté d’un tableur jusqu’ici (excel ou autre, mais en fait, surtout depuis la version 2010, surtout excel) alors que je savais que R me permettrait d’aller vraiment, vraiment plus loin. Mais je n’avais jusque là pas besoin d’aller si loin, et ce n’est que maintenant que j’ai fini ma thèse que j’envisage de m’y mettre sérieusement…

  2. Attention avec ECLORE qui n’a plus été mis à jour depuis 2009… une éternité quand on parle de logiciels bibliographiques !
    Le projet garde un intérêt relatif pour la liste de critères de comparaison, amenant à se poser les bonnes questions pour choisir son outil.

    Je voudrais aussi signaler Docear et le tutoriel d’Alexandre Serres de l’Urfist de Rennes (http://bit.ly/18RdTbX). Docear, logiciel open source, n’est peut-être pas « bien supérieur » mais apporte une visualisation intéressante du contenu de ses bases bibliographiques sous forme de cartes heuristiques.

    1. Merci pour votre commentaire. Effectivement j’ai oublié de mentionner qu’Eclore n’est plus mis à jour (d’autant que c’est bien précisé dès la page d’accueil du projet) je vais l’ajouter au billet.

    1. Bonjour. Merci pour cette précision, effectivement je n’ai donné que quelques exemples de formations Urfist dans quelques villes pour ne pas trop alourdir le billet. Je vais toutefois l’ajouter au cas où pour ne pas laisser penser qu’il n’y aurait pas de formations zotero dans tous les Urfist. J’ai néanmoins bien renvoyé à sygefor (le lien dans « Je vous invite à consulter le catalogue des stages proposés » y renvoie).

  3. Merci pour ces propos.
    Un message de service 😉
    le lien « « Pourquoi s’intéresser à l’historiographie ? », par votre serviteur (billet) » ne donne rien. Le « bon » lien semble être le suivant : http://devhist.hypotheses.org/34
    Cordialement. SD

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