Le Roy Rosenzweig Center for History and New Media (George Mason University), bien connu de nos lecteurs parce qu’il est le lieu de développement de notre outil de bibliographie préféré, Zotero, a accueilli cette semaine une initiative très intéressante. Pendant cinq jours douze personnes dont des chercheurs en humanités, des développeurs et des bibliothécaires se sont réunis avec comme objectif de définir les contours d’un outil et de le créer ensemble pendant ce temps très réduit. Le tout s’appelle « One week – one tool » et le résultat de leurs travaux vient d’être dévoilé : le Serendip-o-matic (voir le communiqué de presse).
Le fonctionnement est d’apparence simple : un masque sur la première page vous permet soit de coller du texte dans un champ prévu à cet effet, soit de vous connecter à votre bibliothèque Zotero. Ensuite un algorithme propre à l’outil choisit des expressions du corpus que vous soumettez et les utilise pour interroger un certain nombre de grands dépôts en ligne de documents d’archives (pour l’instant la DPLA, Europeana, et Flickr Commons). En perdant un certain degré d’emprise sur le processus de recherche, on gagne en fait en sérendipité, ces effets inattendus des à-côtés de la recherche.
L’outil est tout neuf et je viens seulement de faire quelques essais. Pour l’instant cela s’avère bien plus fructueux pour des textes en anglais que pour du français (problèmes d’exclusions de mots courants en français comme les articles), mais je suis déjà tombé sur un certain nombre de documents que je ne connaissais absolument pas, mais qui pourraient s’avérer utile pour moi pour différents projets.
Voici la page des résultats pour une de mes tentatives :
Il est possible de faire éditer une liste des documents sélectionnés qui peut s’avérer utile pour les garder en référence :
Quelles sont vos expériences de l’outil ?