Le 18 février dernier, à l’invitation de Michael Sinatra, j’ai eu la chance d’intervenir à Montréal dans le cadre des conférence midi « Humanités numérique & » organisées par le Centre de Recherche Interuniversitaire sur les Humanités Numériques (CRIHN) en collaboration avec le département d’histoire de l’université de Montréal.
Intitulée « Ce que le numérique fait à l’historiographie. Réflexions à partir d’une enquête sur l’histoire populaire en France« , cette conférence m’a offert l’opportunité d’une première présentation publique d’une recherche menée depuis plusieurs mois dans le cadre de la préparation d’un numéro spécial du Mouvement social avec Axelle Brodiez-Dolino.
Si mon propos part des principaux résultats de cette enquête, c’est avant tout pour en présenter les enjeux méthodologiques et la façon dont l’exploitation de ressources et outils numériques ont été décisifs, dès l’élaboration des premières hypothèses de travail.
Si cette conférence vous intéresse, vous pouvez en visionner l’enregistrement. Profitez en d’ailleurs pour explorer les autres vidéos de la chaîne du CRIHN. Au moment où j’écris, vous y trouverez des conférences de Carla Canullo ; de Katherine Cook ; de Geoffrey Rockwell et Stéfan Sinclair et de Stéphane Vial.
Mise à jour en juin 2020 : le numéro qui était alors en préparation est désormais disponible : « Écrire autrement ? L’histoire sociale en quête de publics » ; entre autres contributions, vous pourrez donc y lire l’article dont j’évoquais quelques enjeux méthodologiques en février dernier : « L’histoire populaire : label éditorial ou nouvelle forme d’écriture du social ? » (p. 185-230)