Vers un socle commun de formation aux outils numériques ?

Suite à nos diverses activités de formation et autres interventions dans des journées d’études ou des réunions internes à l’EHESS, Franziska et moi avons été amenés à réfléchir à la définition d’une sorte de socle commun de formation aux outils numériques pour les historiens.

Dans l’esprit qui anime les formations que nous organisons depuis fin 2009, l’idée n’est pas de fabriquer des experts en informatique, mais de sensibiliser les historiens aux outils qui sont à leur disposition pour bien démarrer puis mener leurs recherches.
Nos réflexions nous on menés à définir trois sortes de pôles au sein desquels peuvent être regroupés les principaux outils dont la maîtrise nous semble indispensable à l’issue d’un master en histoire, voire dans l’ensemble des sciences sociales :
  • Recherche documentaire (bibliothèques numériques et archives ouvertes ; catalogues, méta-catalogues et portails de ressources ; bases de données de revues)
  • Gestion et exploitation des données (outils de gestion de bibliographie et de sources, comme Zotero ; le tableur comme outil de traitement de données, calculs et graphiques, et comme instrument de base de données)
  • Présentation et diffusion de la recherche (traitement de texte et autres outils d’écriture ; logiciels de présentation type Powerpoint et/ou Prezi ; Blogging scientifique)
À l’intersection de ces trois pôles, ce trouve un ensemble d’outils de travail collaboratif qui peuvent intervenir au sein de ces trois pôles d’activités (wikis, zotero groups, écriture…).
Nous avons volontairement laissé de côté des instruments avancés de traitement de bases de données, de statistiques, etc. car l’idée est de construire des formations communes (à tous les historiens, mais on pourrait imaginer une extension à l’ensemble des disciplines de sciences sociales) qui aident les étudiants à bien démarrer. L’acquisition de ces bases leur permettront ensuite de se tourner vers des enseignements plus spécialisés pour des outils plus avancés (de l’analyse de réseau à la TEI en passant par SAS, R, etc.).

En somme, il s’agit de définir ce qui nous semble devoir relever, à moyen terme, de la culture générale commune à tous les historiens, voire à l’ensemble des étudiants et chercheurs en sciences humaines et sociales.

Qu’en pensez-vous ? Faites-nous connaître vos objections, encouragements ou vos simples remarques en commentaires.

Vu sur… l’Atelier des icônes : Rédaction des mémoires de master. Quelques conseils par André Gunthert

L’Atelier des icône est un carnet de recherche tenu par André Gunthert sur la plateforme de blogs « Culture Visuelle« .
En juin, il y proposait quelques conseils pour la rédaction des mémoires de Master sous la forme de 8 commandements :

  • « Les feuilles de style tu apprendras » ;
  • « L’impersonnel tu préfèreras » ;
  • « Plutôt trois fois qu’une te reliras » ; 
  • « Tes titres tu peaufineras » ; 
  • « La chasse aux renvois tu feras » ; 
  • « Les traductions tu indiqueras » ; 
  • « La bibliographie tu organiseras » ; 
  • « À l’homogénéité des références tu veilleras. »

À lire et méditer par tous ceux de nos lecteurs qui seraient en train d’écrire leur mémoire pour septembre ou octobre…

Quel réseau social pour les chercheurs en histoire ?

par Frédéric Clavert

[Ceci est un « guest post » de Frédéric Clavert. Historien, il a soutenu sa thèse sur Hjalmar Schacht, financier et diplomate 1930-1950 en 2006 et l’a publiée chez PIE-PeterLang (Bruxelles) en 2009. Après avoir été ATER à l’Université de Strasbourg, il est devenu chercheur, au CVCE (Luxembourg) où il est « responsable scientifique Digital Humanities ». Il est l’un des contributeurs du blog zotero francophone. Voir son site personnel pour plus d’infos.]

Le récent lancement de Google Plus – pas encore pleinement ouvert à l’ensemble du public –, m’a poussé à reprendre une réflexion, entamée ici, sur les usages des réseaux sociaux pour chercheurs, particulièrement en histoire.

Quel intérêt ?

La première question à se poser est la suivante : y a-t-il un intérêt pour un chercheur à s’inscrire sur un réseau social ? La réponse est des plus délicates, tant les raisons de s’y inscrire ou de les éviter peuvent être nombreuses, mais, surtout, personnelles. Je propose ici quelques pistes, sans avoir la prétention d’être exhaustif et sans avoir opéré une enquête scientifique auparavant.

  • Soigner son identité numérique vis-à-vis des institutions ou personnes – souvent d’autres chercheurs – que votre profil, votre recherche peut intéresser à l’occasion d’une recherche d’emplois, de l’organisation d’un événement scientifique, d’une publication, de la préparation d’une réponse à un appel à projet…
  • Mettre en place une réponse à un appel à projet. La recherche étant de plus en plus financée par appels à projets, un réseau social peut être intéressant pour communiquer intensément avec toutes les parties prenantes pendant la phase de préparation du projet de recherche, surtout quand ce dernier implique des chercheurs venant de plusieurs pays ;
  • Coordonner un programme de recherche – là-aussi, surtout quand le programme de recherche implique des chercheurs issus de plusieurs pays ;
  • Organiser une conférence – pour ma part, je me suis inscrit il y a quelques années sur Facebook, parce que c’était une condition pour participer à une conférence ;
  • Garder le contact avec d’autres chercheurs – bien sûr mail et téléphone peuvent suffire mais les réseaux sont un instrument supplémentaire ;
  • Articuler une activité sur les réseaux sociaux avec d’autres activités numériques : si vous avez un blog ou un site web d’un autre type, utiliser twitter ou Facebook permet à la fois d’assurer la promotion de votre blog/site et d’en assurer le service après-vente. En clair, la participation aux réseaux sociaux permet de compléter vos activités sur le web. C’est ce qui est pratiqué sur ce site web, dont les deux éditeurs principaux sont présents sur twitter et ont créé un compte twitter pour La Boîte à Outils des historiens : @boite_a_outils. C’est ce que je fais pour le blog zotero francophone avec la création du compte @zfrancophone.
Il existe également des raisons de ne pas aller sur les réseaux sociaux :

  • Soigner son identité numérique : ne pas maîtriser (ou ne pas avoir envie de maîtriser) ce que l’on dit sur un réseau social peut être problématique. La solution la plus simple est alors de ne pas s’investir sur les réseaux sociaux. Il existe des moyens moins radicaux, mais complexes : mieux régler ses paramètres de confidentialité. Personnellement, j’ai passé mon compte twitter en « privé » depuis peu, pour garder une certaine liberté de parole et j’ai ouvert un compte « officiel » avec uniquement des propos « raisonnables » (et expurgés de mes tweets sur mes goûts musicaux douteux) ;
  • Ne pas risquer de transférer ses droits d’auteur à un opérateur privé : que feront Mendeley, ResearchGATE, Academia.edu des papiers que vous leur avez envoyés ? Il est fort à parier qu’ils utiliseront leur désormais immense base de données de publications pour peaufiner leur modèle économique ;
  • D’autres moyens vous suffisent pour mener vos activités de recherche ;
  • Le temps. Nous pouvons voir l’intérêt des réseaux sociaux, mais la denrée dont nous avons le plus besoin (après les archives, naturellement) et qui est la plus rare est… le temps.
In fine, le choix de s’investir sur les réseaux sociaux est largement personnel, en fonction de nos intérêts et de nos pratiques de recherche.

Mais une fois que la décision est prise, une difficulté apparaît : sur quel réseau social aller ? Ils sont légions et il n’est pas conseillé de se disperser – contrairement à votre serviteur qui s’est rendu compte lors de la rédaction de cet article qu’il était inscrit sur onze réseaux sociaux différents… ce qui est rigoureusement inutile et ne s’explique que par la volonté de tout tester et le soin apporté à cultiver son image d’historien geek.

Quel réseau social ?

Pour choisir un réseau social efficace pour ses recherches et ses activités liées à la recherche, il existe un premier niveau de choix entre trois types de réseaux sociaux : les généralistes (Facebook, Twitter, LinkedIn, Viadeo, Google Plus et le très embryonnaire diaspora…), les spécialistes de la recherche (Mendeley, ResearchGate, zotero, Academia.edu, etc) ou, encore, ceux qui tentent une interface recherche/société (le Français Knowtex, par exemple).

Dans le premier cas – les réseaux sociaux généralistes – il n’est pas très compliqué de gérer une multitude d’inscription grâce à des outils dédiés, parfois gratuits, comme les logiciels Tweetdeck, Seesmic, Yoono… Si l’on fait le choix (non exclusif avec le premier) de s’inscrire sur un réseau social spécialisé pour les chercheurs (ou la communication chercheurs-société), la gestion d’inscriptions multiples est plus complexe, puisqu’il n’existe pas de logiciels assurant la gestion de ses multiples identités. Il faut alors analyser précisément, bien plus précisément qu’avec les réseaux généralistes, les fonctionnalités, qui ne se recoupent pas toutes, de ces divers réseaux. Il faudra choisir celui qui correspond le mieux à vos besoins.

Le second niveau de choix est comme l’enfer : c’est les autres. S’inscrire sur Facebook si une majorité de vos contacts sont sur twitter ou choisir Mendeley si zotero est plus utilisé par vos collègues n’a pas beaucoup d’intérêt. Au-delà de vos collègues, l’environnement global d’un réseau social est important : Facebook, par exemple, peut engendrer beaucoup de bruit, d’infopollution. Pour limiter le bruit, s’orienter vers des réseaux pour chercheurs ou des réseaux pour « professionnels » comme LinkedIn peut être une bonne solution. En outre, dans le cas des réseaux sociaux spécialisés pour les chercheurs, certaines fonctionnalités ajoutent un plus indéniable, surtout quand elles touchent la gestion des références bibliographiques (Mendeley et zotero, même si les fonctionnalités de réseau social de ce dernier ne sont pas encore très nombreuse).

Le troisième niveau de choix me semble être les paramètres de confidentialité et leur maîtrise. Ce qui nécessite une lecture attentive des conditions d’utilisation et une compréhension assez fine des paramétrages possibles. Disapora et Google Plus en ont fait le cœur de leur fonctionnement, avec la notion d’aspects ou de cercles. Facebook se situe plutôt du côté obscur, encourageant, avec des changements de paramétrages réguliers, le « tout public ». Outre la confidentialité, il est utile de regarder si ces réseaux vous permettent de récupérer ce que vous y avez publié. C’est la fameuse « libération des données » – campagne très marketing de Google. Cette fonctionnalité est disponible sur Google +, mais également, si vous souhaitez fermer votre compte, sur Facebook. Je n’ai cependant pas testé ces options et ne peut donner de garantie sur leurs performances. Twitter – à ma connaissance – ne le propose pas, mais il existe des services sur le web qui peuvent archiver vos tweets. Je ne le conseille toutefois pas, car cela implique de se relancer dans la lecture des conditions générales du site d’archivage, ce qui est long et fastidieux.

Comment intervenir sur les réseaux sociaux ?

Une fois ces choix opérés, vient l’inscription. Mieux vaut bien définir son profil, le remplir le mieux possible, afin de limiter les demandes de contacts exotiques qui risquent d’accroître le bruit et les messages indésirables – auxquels vous n’échapperez néanmoins pas.

Ensuite, la plupart des sites vous offriront de rechercher automatiquement des contacts. À vous de savoir si vous voulez laisser twitter ou Mendeley accéder à vos contacts stockés sur votre compte e-mail. C’est pratique, mais le risque est de laisser ces réseaux envoyer en votre nom des courriers électroniques à vos contacts mails qui ne sont pas encore inscrits chez eux : il faut alors attentivement lire les messages qui s’affichent sur votre écran pendant cette étape. Troisième phase, il faudra, bien sûr, se pencher sur les paramètres de confidentialités.

Enfin, avant de participer plus amplement au réseau social, une petite période d’observation du comportement des autres est utile. Puis, il faudra se lancer et c’est à ce moment-là que vous saurez si vous avez fait les bons choix. Dans la plupart des cas, les comptes peuvent être effacés… mais parfois avec de grandes difficultés.

*
Si vos choix ont été les bons, je peux toutefois vous dire que le temps consacré à un ou quelques réseaux sociaux sera largement compensé par les bénéfices que vous en retirerez. Pour ne parler que de mon cas, grâce à Twitter – outre le fait que je n’aurais sans doute jamais publié cet article sur ce site, puisque je connais ses deux éditeurs via ce réseau social – j’ai rencontré autant de chercheurs qu’en participant ou organisant des colloques.

Ces contacts « virtuels » sont complémentaires des relations nouées pendant les colloques. Ils ont étendu mon horizon scientifique, accentuant son interdisciplinarité, me poussant à discuter de préoccupations communes (l’évaluation de la recherche, par exemple) avec des biologistes, à parler interdisciplinarité avec des sociologues – et, là où j’ai fait mes études, ce dialogue est quasiment impossible -, à m’investir dans les Humanités numériques en développant des liens avec des chercheurs de nombreux pays. Et ces contacts sont durables et solides. En outre, cette activité sur les réseaux sociaux est très complémentaire de mes autres agissements sur le net. Elles complètent mon site personnel et le blog zotero francophone. C’est également ce que font Émilien et Franziska avec La Boîte à outils. Ce sera vraisemblablement l’objet d’un autre post. 

Liens supplémentaires :

Le top 20 des réseaux sociaux scientifiques : http://www.knowtex.com/blog/le-top-20-des-reseaux-sociaux-scientifiques/ (qui ne cite pas zotero, l’estimant trop peu social) ;
Dan Gillmore, « Google+ forces us to question who owns our digital identity », The Guardian : http://www.guardian.co.uk/commentisfree/cifamerica/2011/jul/13/google-plus-online-identiy

Trouver des thèses en ligne : theses.fr et TEL

L’agence bibliographique de l’enseignement supérieur (ABES) vient de lancer theses.fr, un moteur de recherche des thèses préparées et soutenues en France
À ce jour, il permet dores et déjà d’accéder à plus de 5.000 thèses soutenues depuis 2006 « dans les établissements ayant choisi d’abandonner le dépôt de la thèse papier au profit du support électronique« . Cela ne signifie pas pour autant que toutes y sont librement accessibles, la diffusion en ligne des thèses suppose l’accord préalable des docteurs. Le chiffre est toutefois encourageant : sur les 5.802 thèses que compte la base, 4.437 sont accessibles en ligne.
Ses concepteurs annoncent que l’objectif de theses.fr est d’offrir un accès centralisé à l’ensemble des informations disponibles sur les thèses soutenues en France depuis 1985 (notamment via la bibliographie nationale des thèses que vous pouvez consulter via le Sudoc, en cochant une des option de recherche avancée par exemple) mais aussi sur celles qui sont en cours de préparation. Les utilisateurs de l’austère Fichier central des thèses apprécieront certainement la nouvelle ! (Source et informations complémentaires).
Le moteur de recherche concerne donc les thèses de toutes les disciplines. Il existe toutefois plusieurs filtres permettant d’affiner un peu le terrain de la recherche :
  • vous pouvez choisir d’interroger « uniquement les thèses soutenues accessibles en ligne » en cochant simplement cette option.
  • vous pouvez explorer la base en appliquant diverses options de recherche avancée : dates de soutenance : établissements ; disciplines ; écoles doctorales ; langues ; directeurs de thèse ; domaines.

Le serveur Thèses-en-ligne (TEL) est un projet plus ancien, développé par le Centre pour la communication scientifique directe (CCSD – UPS2275) créé en 2000 au CNRS. 
Son objectif est de « promouvoir l’auto-archivage en ligne des thèses de doctorat et habilitations à diriger des recherches » : vous y trouverez donc les thèses, déposées électroniquement ou non, que leurs auteurs auront décidé de mettre en ligne. Certains établissements (universités, centres ou laboratoires de recherche) y regroupent eux-même les thèses déposées électroniquement par leurs docteurs (voir par exemple celles du laboratoire PACTE).
Ainsi, des chercheurs peuvent y mettre à disposition les versions numériques de thèses déposées en version papier. C’est, par exemple, le cas des thèses de Denis Peschanski, sur les camps français d’internement de 1938 à 1946, et de Claire Lemercier, sur la Chambre de Commerce de Paris de 1803 à 1852, respectivement soutenues en 2000 et 2001 et librement accessibles en ligne sur TEL depuis 2009.
Ici encore, les options de recherche avancée sont nombreuses et permettent de ne pas se perdre dans les plus de 28.000 documents accessibles en texte intégral (voir ici)
Pour la petite histoire : dans theses.fr, appliquer le filtre « Histoire » dans « Disciplines » vous permettra d’accéder aux informations concernant 45 thèses (0,8% de la base), dont 24 sont accessibles en ligne (0,5% des thèses accessibles via la base) ; dans TEL, une recherche avancée de toutes les thèses et HDR relevant du domaine « Histoire » fait apparaitre 155 résultats (0,7% de l’ensemble des documents en texte intégral).
En histoire la révolution numérique est bien en marche …mais à petits pas.

Découvrir Zotero en 4 heures : retours sur la formation du 8 juin 2011

source : http://www.umw.edu/library/zotero/default.php
Comment former efficacement à Zotero en une demi-journée ? 

Cette question nous nous la posons maintenant depuis quelques années… L’objectif de ce billet est de dresser un petit bilan de la formation que Franziska et moi avons organisée à l’université Paris Ouest début juin.

Dans le cadre de la formation aux outils informatiques pour les historiens, nous procédons en deux temps : formation « magistrale » de deux heures (mise en contexte, normes bibliographiques, démonstration et présentation des fonctionnalités principales de Zotero) ; application pratique en salle informatique de deux heures (un peu moins compte tenu du temps nécessaire au démarrage des machines…).
Le 8 juin dernier, nous étions donc à Nanterre pour former un groupe de doctorants venus de plusieurs écoles doctorales (le tutoriel réalisé à cette occasion est toujours disponible ici). Nous avons organisé la formation sur une après-midi de 4h (environ une heure et demi de présentation ; le reste pour l’application pratique).

Il s’agissait pour nous de proposer aux participants un panorama général de l’ensemble des fonctionnalités de « base » : 
  • installation de Zotero sur un ordinateur (PC ou MAC) ; 
  • récupération d’informations bibliographiques (via internet, doi et isbn, métadonnées .pdf ou saisie manuelle) ; 
  • organisation de la base de données (collections, sous-collections, mots clés, items non classés, etc.) ; 
  • synchronisation des données stockées en local sur le serveur (différentes options) et utilisation avec plusieurs ordinateurs ; 
  • sauvegarde des données zotero ; 
  • intégration aux logiciels de traitement de texte (Microsoft, LibreOffice ou OpenOffice) ; 
  • création de notes de bas de page et bibliographies ; 
  • bibliographies collaboratives avec Zotero Groups ; 
  • outils d’entraide pour l’utilisation de Zotero.

Comme je l’écrivais le soir même, nous avons beaucoup apprécié cette formation qui nous paraissait avoir bien fonctionné. Selon les résultats d’un petit questionnaire d’évaluation de la formation les participants (17 réponses au 28 juin, soit 65%) sont globalement très satisfaits :

Aspects les plus négatifs et propositions d’amélioration

Bien entendu, tout n’était pas parfait. Les principaux éléments qui ressortent des questions « quels-ont été les aspects les plus négatifs de la formation ? » et « vos suggestions éventuelles pour améliorer la formation ? » concernent le nombre de participants et des difficultés liées à l’infrastructure.

source : http://chdav.canalblog.com/archives/2007/06/04/5183608.html

Les problèmes d’infrastructure se sont manifestés sous leurs formes les plus classiques des formations aux outils informatiques (et des conférences dans l’enseignement supérieur d’un point de vue général) : défaillances réseau et petit nombre de prises de courant dans la salle. Paris Ouest avait mis à notre disposition une salle de cours d’où il était possible de se connecter au réseau wifi de l’université. Le nombre important de connexions simultanées a considérablement ralenti les téléchargements. Il faut toutefois noter que (sauf exception, voir plus bas) tout le monde a finalement pu télécharger et installer Zotero.

Le nombre de participants constitue en revanche une véritable question pour une formation de ce type. Pour la mise en pratique, nous procédons ainsi : tous les participants appliquent en même temps les « procédures » indiquées dans la partie magistrale, et nous intervenons individuellement pour aider ceux qui rencontrent des difficultés. Partant de là, plus les participants sont nombreux, plus il est difficile de répondre à toutes les attentes.  Une des possibilités serait de fixer une limite inférieure à 25 participants en organisant plusieurs formations ; une autre serait éventuellement de dédoubler les groupes lorsque nous pouvons être deux formateurs. Poser l’installation préalable de Zotero comme un prérequis nécessaire au suivi de la formation permettrait de gagner du temps ; mais il risquerait d’en exclure ceux qui rencontrent des difficultés dès cette étape (plus nombreux que nous l’aurions imaginé).

Un dernier point a été soulevé : problèmes spécifiques aux utilisateurs de Mac. Nous avions pu le constater dans le cadre de nos enseignements, les utilisateurs de Mac sont plus nombreux à nous faire part de difficultés (essentiellement à l’installation, mais aussi avec le plug-in d’intégration au traitement de texte). Dans le cadre de la formation à Nanterre, trois utilisateurs de Mac ont rencontré des difficultés et, surtout, deux d’entre eux n’ont pas réussi à installer Zotero sous Mac OS 10.5 ; et compte tenu du nombre de participants il nous a été impossible de trouver une solution pendant la formation. C’est une véritable nouveauté pour nous car les utilisateurs mac de nos formations à l’EHESS n’ont jamais été bloqués dès l’installation de Zotero.

Aspects les plus positifs de la formation

L’économie générale de la formation « cours + atelier » entre description générale très détaillée (sur la base d’une version légèrement différente de la présentation mise en ligne ici) et mise en pratique avec une aide individualisée semble avoir été très appréciée.
L’intérêt d’une formation « magistrale » assez détaillé est multiple. En premier lieu, il permet de procéder à une rapide démonstration de l’ensemble des fonctionnalités de Zotero (en particulier pour montrer le potentiel d’un tel outil pour un chercheur en sciences sociales) afin d’achever de convaincre les participants de l’utilité de la formation… En second lieu, il permet d’évacuer un grand nombre de questions générales, pour dégager plus de temps aux questions spécifiques individuelles dans la phase d’application pratique. 
source : http://dic.dinfo.uqam.ca/Members/denaes.jean-christophe/images/Calvin_and_hobbes-attention.gif
Cette seconde partie de la formation est indispensable pour « coller » au plus près des besoins des étudiants ; pour rendre la formation plus vivante et éviter d’en perdre quelques uns en route (4h c’est un peu court pour apprendre à utiliser un outil, mais c’est aussi très long pour rester concentré!).
Autre aspect apprécié par les participants : la formation par des « pairs ». C’est l’une des certitudes que nous avons acquise depuis que nous enseignons l’usage des outils informatiques à des étudiants et jeunes chercheurs en sciences sociales : le fait que nous utilisions nous même ces outils dans des conditions très proches de celles des étudiants constitue véritablement un plus.
Enfin, la mise à disposition d’une brochure détaillée (et en couleur!) a été très utile aux participants. Marie-Noëlle Tourn avait ainsi fait imprimer en couleur notre brochure d’initiation à l’utilisation de Zotero. Ainsi, ils ont pu y suivre la présentation ; surtout, ils disposent ainsi d’un support auquel se référer après la formation.

Perspectives ?

Si quelques ajustements sont encore possibles, notre introduction à Zotero nous semble donc bien fonctionner telle que nous l’avons organisée pour la formation doctorale de Nanterre. Dans le cas où nous pourrions disposer d’un peu plus de temps, l’idéal serait de la coupler à une formation aux outils de recherche en ligne (méta-catalogues notamment) et au traitement de texte. Il s’agirait de disposer de plus de temps pour apprendre à véritablement utiliser Zotero en contexte, de la recherche de la référence à sont intégration dans un article, un mémoire ou une thèse. Cela permettrait de mieux répondre aux besoins de formation des étudiants et jeunes chercheurs en ce qui concerne ces outils incontournables…

N’hésitez pas à nous faire par de vos expériences d’enseignement de Zotero, tant comme étudiants que comme formateurs !

Styles français de citation sous Zotero – retour sur les commentaires

Suite à notre billet annonçant la sortie de Zotero 2.1 et la publication des styles ehess-histoire avec leur variantes, nous avons reçu un grand nombre de commentaires et je vais m’efforcer donc de répondre à certaines questions et de mettre à disposition de tout le monde un style semi-définitif de citation.

Quelques réflexions sur l’usage des styles de citation

Nous le voyons à chaque publication de styles de citation sur ce blog : alors que tout le monde est persuadé qu’il existe une seule et unique norme de citation, la réalité est plus complexe. En effet, une multitude de petits détails relèvent de choix personnels et il est impossible d’accommoder les préférences de chacun dans un seul style de citation. Nous continuons donc à mettre à disposition ici un style de citation qui correspond à ce que nous demandons à nos étudiants en master recherche histoire à l’EHESS.


Dans la bibliographie :

Joas Hans, « Die Sozialwissenschaften und der Erste Weltkrieg: Eine vergleichende Analyse » in Wolfgang J. Mommsen (éd.), Kultur und Krieg: Die Rolle der Intellektuellen, Künstler und Schriftsteller im Ersten Weltkrieg, München, R. Oldenbourg, 1996, pp. 17–29.
Prochasson Christophe et Rasmussen Anne, Au nom de la patrie. Les intellectuels et la Première Guerre mondiale, 1910-1919, Paris, Découverte, 1996, 302 p.
Prost Antoine, « Compter les vivants et les morts : lʼévaluation des pertes françaises de 1914-1918 », Le Mouvement Social, 2008, vol. 222, no 1, pp. 41-60.

Et pour les citations en note :

Style EHESS-histoire utilisant les indications (éd.) et (éds.) pour les éditeurs
Style EHESS-histoire-dir avec usage de (dir.) et (dirs.)

[pour les installer, il suffit de faire un clic droit, d’enregistrer la cible sur votre ordinateur, et ensuite de déplacer le fichier enregistré sur une fenêtre ouverte de firefox]
 Il est ensuite possible pour les autres lecteurs de ce blog d’adapter ce style à leur usage personnel, par exemple en suivant les indications données par Thomas Lienhard dans son excellent tutoriel.
Ce type de travail d’adaptation a déjà été commencé, par exemple, par Julien Demade qui a publié un style adapté pour les publications électroniques du LAMOP ici

Quelques perspectives concernant les styles de citation utilisés en France

Pour que Zotero puisse être adopté plus largement en France, il serait souhaitable de disposer d’un large éventail de styles utilisé dans des revues et des maisons d’édition, mais aussi dans des formations doctorales. Pour cela il faut de bonnes volontés et nous avons en projet de monter avec l’équipe de l’excellent blog Zotero francophone une plate-forme pour recenser les styles nécessaires et coordonner les efforts d’écriture de styles. Pour pouvoir lancer ce projet, nous avons en premier lieu besoin de connaître les personnes ayant expérimenté un peu dans le bidouillage de styles et éventuellement prêts à donner un coup de main.  Ce formulaire permet de recenser les personnes intéressées – n’hésitez pas à le remplir, même si vous n’avez pour l’instant que peu de pratique du codage de styles.

Problèmes évoqués dans les commentaires et traités pour cette version du style :

La question a été posé s’il est possible d’indiquer la date originale de publication (ce qui se fait en général entre crochets, après la date de l’édition utilisée). La réponse, pour l’instant, est non et c’est en effet une limitation de Zotero. Elle a été soulignée depuis longtemps sur leurs forums, mais elle est en voie de résolution. J’ai bon espoir que pour la version 2.2 il soit possible de traiter les dates originales de publication.

La situation est actuellement la même pour les dates multiples pour les ouvrages en plusieurs volumes, par exemple. Pour pouvoir indiquer « 1936-1949 » dans la date de publication, il faudra attendre que les choses avancent du côté de Zotero.
Le numéro de volume devrait maintenant figurer pour tous les types de document où cette indication est pertinent.

J’ai complété les items possibles avec les entrées de dictionnaire et d’encyclopédie ainsi que les articles de magazine. Par ailleurs j’ai réglé le problème des majuscules inopinées sur les mois.
J’ai aussi rajouté l’espace insécable qui manquait avant le point-virgule en cas de citation de plusieurs titres.
Le champ « série » des articles de revue a été mentionné – le contenu est volontairement mis entre guillemets parce que cela permet d’afficher le titre d’un numéro spécial de revue, occurrence assez fréquente et difficile à traiter sinon. 
Enfin, le point final ne me semble pas poser de véritable problème en notes car la solution fortement conseillée est de passer par les champs préfixe/suffixe dans le plug-in du traitement de texte pour les ajouts de texte autour de la citation. Tant qu’on suit cette recommandation, le point se met parfaitement à la toute fin, après le suffixe.

Découvrir Zotero 2.1 : de l’installation à la bibliographie collaborative

Franziska et moi étions aujourd’hui à l’université Paris Ouest pour y donner une formation à l’utilisation de Zotero.

Nous avons mis sur pied cet atelier à l’invitation Marie-Noëlle Tourn (responsable administrative des écoles doctorales Lettres, Langues, Spectacles ; Connaissance, langage, modélisation ; Milieux, cultures et sociétés du passé et du présent) et Ada Smaniotto, doctorante en littérature française.


En ce début de mois de juin, les participants – tous doctorants – étaient nombreux, attentifs et motivés pendant les 4h qu’a duré la formation (!) Je ferai un bref bilan sur les retours dans un prochain billet mais il nous semble d’ores et déjà que cela a bien fonctionné et, de notre côté, cela a été une formation très agréable à dispenser.

Nous avons saisi cette occasion pour construire un nouveau tutoriel à partir des brochures que Franziska avait faites pour notre formation d’octobre. Elles ont été revues et augmentées pour Zotero 2.1 et Firefox 4. Il s’agit d’une initiation « pas à pas » aux principales fonctionnalités de Zotero :
  • Installation de Zotero dans Firefox ;
  • Collecte de référence bibliographiques (automatiquement via internet, isbn, métadonnées pdf ou manuellement) ;
  • Organisation de la bibliothèque (collections, sous-collections, mots-clés, notes, fichiers joints…) ;
  • Synchronisation avec le serveur et sauvegarde des données Zotero ;
  • Citation (bibliographies directement depuis Zotero ; notes et bibliographies dans un traitement de texte) ;
  • Partage (création d’un groupe Zotero, création de bibliographies collaboratives).

Comme toujours, remarques et suggestions d’améliorations sont bienvenues en commentaires !

Vu sur… Quanti / sciences sociales – « Analyse des réseaux : une introduction à Pajek »

L’excellent carnet de recherche « Quanti / sciences sociales » vient de mettre en ligne une « introduction à Pajek » réalisée par Laurent Beauguitte et Pierre Mercklé « dans le cadre des activités du groupe fmr (flux, matrices, réseaux) animé par Laurent Beauguitte et César Ducruet depuis octobre 2010 au sein de l’UMR Géographie-cités« .

Elle permettra à ceux qui s’intéressent à l’analyse de réseaux de se familiariser avec un logiciel gratuit dont la prise en main, selon les deux auteurs, »n’est pas totalement intuitive » et dont la « maîtrise demande quelques heures de persévérance…« 

Sommaire de l’article : Introduction : qu’est-ce que l’analyse des réseaux ? //Installer Pajek //Découvrir Pajek //Préparer et importer des données relationnelles dans Pajek //Visualiser des réseaux //Analyser des réseaux //Travailler avec Pajek : un exemple pour aller un peu plus loin… //Conclusion : les atouts et les limites de Pajek //Liens utiles //Références bibliographique.

J’en profite pour indiquer un article incontournable pour mieux comprendre l’utilité (et prendre conscience des limites) de cet outil pour les historien-ne-s : Claire Lemercier « Analyse de réseaux et histoire », Revue d’histoire moderne et contemporaine, vol. 52, n°2, 2005, pp. 88-112. [librement accessible et téléchargeable en PDF]  

Mesures d’urgence – la sauvegarde pour les ultra-pressés

C’est un peu la saison – on commence à recevoir des mails de désespoir d’étudiants à quelques semaines de rendre leurs travaux de fin d’année et dont les disques durs ont lâchés, qui ont renversé leur thé sur leur portable, à qui on a volé l’ordinateur… vous connaissez le scénario.
Ils savaient bien sûr qu’il est indispensable de faire des sauve-gardes, ils avaient peut-être même lu notre billet sur les bonnes pratiques de sauvegarde, mais ils étaient trop occupés pour s’y consacrer et maintenant ils ont perdu du travail, dans certains cas beaucoup de travail, et des fois suffisamment pour mettre en cause leur année universitaire.
Aujourd’hui je vous propose deux petites mesures, très rapides à mettre en place et je prie instamment tous ceux qui sont très occupés en cette période de l’année mais dont les données ne sont actuellement pas à l’abri d’une catastrophe, de prendre le quart d’heure nécessaire.

1. Rejoignez le nombre toujours grandissant d’utilisateurs de Dropbox. Le principe de fonctionnement est très simple : une fois inscrit sur leur site, vous installez le logiciel (disponible pour windows, mac et linux) et vous disposerez alors d’un dossier un peu particulier sur votre ordinateur dont le contenu sera synchronisé avec le serveur de Dropbox à chaque fois que vous êtes connecté à internet. Vous pourrez donc mettre les fichiers vraiment importants sur lesquels vous travaillez actuellement dans une hiérarchie à l’intérieur de votre dossier Dropbox et ainsi toujours disposer d’une sauvegarde en temps réel à laquelle vous pouvez accéder via le site web de Dropbox ou en installant le logiciel sur un autre PC. C’est gratuit dans la limite des deux GB de données, payant au-dessus. 
     2. Profitez de la panoplie de petits logiciels de synchronisation avec des clés USB/disques durs externes. Pour les utilisateurs de Windows, je vous conseille Allway Sync, qui permet de créer en quelques clics un profil de sauvegarde. Sous linux, rsync reste probablement le meilleur outil dans le genre et fonctionne de manière similaire. Vous pourrez ainsi déterminer que à chaque fois que vous insérez une certaine clef USB dans un port de votre ordinateur, le logiciel fera la synchronisation d’un dossier que vous aurez spécifié (« mémoire de master », par exemple). Il suffira ainsi d’insérer tous les soirs quand vous rentrez de bibliothèque ou des archives, votre clef USB pour avoir toujours chez vous une copie de vos fichiers essentiels, sans avoir  penser à faire ces copies manuellement.
      Voilà – ces deux mesures ne devraient pas vous prendre beaucoup de temps dans l’immédiat et elles peuvent vous faire en gagner énormément en cas de pépin si vite arrivé.

      Petites astuces Zotero

      Je reprends la série de petites astuces moins connues qui peuvent vous simplifier le travail avec Zotero.
      1. Savoir dans quelle collection(s) se trouvent certaines notices bibliographiques
      Imaginons que vous retrouviez en regardant votre bibliothèque entière un titre que vous aviez oublié. Vous vous demandez si vous avez bien pensé à le mettre dans la collection du projet auquel il est associé. Comment faire, sans avoir à chercher manuellement dans les collections et éventuelles sous-collections ? Un fonctionnement peu connu, mais très pratique permet très précisement cela. Il suffit d’appuyer sur la touche « contrôle » (ctr) sur votre clavier quand vous avez séléctionné une notice en cliquant dessus. Vous verrez s’afficher en jaune les collections dans lesquelles se trouve la notice en question.
      2. Modifier l’affichage des collections
      Par défaut, quand vous créez des collections et ensuite des sous-collections, chaque niveau hierarchique n’affiche que les objets bibliographiques que vous y avez placés. Cela est souvent pertinent, par exemple quand vous avez un grand nombre de documents à trier en sous-catégories. Dans certains cas, vous pouvez avoir besoin d’un autre fonctionnement : faire apparaître l’ensemble des contenus des sous-collections dans le niveau hierarchique supérieur. L’exemple classique est de vouloir faire apparaître dans votre collection « bibliographie mémoire » l’ensemble des notices dans les sous-collections « ouvrages généraux », « ouvrages méthodologiques » etc.
      Cela est possible et se configure de la manière suivante :
      • tapez about:config dans la barre d’adresse pour un onglet de firefox et appuyez sur entrée
      • confirmez que vous êtes conscient des risques potentiels
      • collez « extensions.zotero.recursiveCollections » dans le champ de filtrage pour afficher le paramètre
      • en cliquant sur « false » (ou équivalent, selon la  langue de votre installation), vous pouvez  faire passer le paramètre à « true »
      • ensuite, vous pouvez fermer l’onglet.
      Vous verrez que le fonctionnement des collections a été changé et que vous pouvez désormais voir le contenu des sous-collections ensemble au niveau hiérarchique supérieur. Il m’arrive assez régulièrement de modifier ce paramètre, en fonction des usages des collections que j’ai pour un certain projet – vous pouvez faire de même en refaisant les étapes décrites ci-dessus.
      3. Gérer le travail en plusieurs langues
      Si vous êtes dans la situation finalement assez courante d’avoir à travailler sur plusieures ères linguistiques, vous avez peut-être rencontré le problème que Zotero fonctionne par défaut dans la langue de votre installation de Firefox. Sur cette page de l’aide de Zotero vous trouvez tous les renseignements nécessaires pour modifier soit la langue d’interface de Zotero, soit la langue par défaut dans les choix bibliographiques : http://www.zotero.org/support/supported_languages#switching_languages
      Si vous avez vous-même découvert des astuces, n’hésitez pas à les signaler en commentaire à ce billet.