Écrire sa thèse (ou son mémoire) avec LaTeX ?

La période de rédaction d’un mémoire ou d’une thèse est souvent le moment que choisissent bon nombre d’apprentis chercheuses et chercheurs pour apprendre à utiliser correctement l’outil qu’ils ont décidé d’utiliser pour la mise en forme du texte…

Je ne saurais trop (tant par expérience d’apprenti chercheur que par celle de mes enseignements de méthodologie de la recherche et outils informatiques pour les historien-nes…) vous conseiller d’apprendre à utiliser correctement votre traitement de texte dès le début de vos recherche, afin d’éviter d’avoir à passer des heures voire, pour les moins chanceux, des jours à reprendre la mise en forme de votre document alors que vous pensiez enfin en avoir fini !

Celles et ceux qui souhaitent utiliser un traitement de texte « classique » disposent ici de tous les conseils nécessaires à la rédaction d’un mémoire ou d’une thèse avec Libre Office Writer ou avec Microsoft Word (voir les tutoriels ici)
Il existe toutefois une alternative : LaTeX

 

Source : extrait de « Mortal kombat », Vie de Thésarde, 02 septembre 2012 : http://lapinobservateur.over-blog.com/article-mortal-kombat-109599582.html

Qu’est-ce que LaTeX ?

Voici ce qu’en dit la fiche Wikipédia (que vous pouvez consulter ici dans son intégralité) :
LaTeX, prononcé /la.tɛx/ ou /la.tɛk/, est un langage et un système de composition de documents créé par Leslie Lamport en 1983. Plus exactement, il s’agit d’une collection de macro-commandes destinées à faciliter l’utilisation du « processeur de texte » TeX de Donald Knuth. Depuis 1993, il est maintenu par le LATEX3 Project team. La première version utilisée largement, appelée LaTeX2.09, est sortie en 1984. Une révision majeure, appelée LaTeX2ε est sortie en 1991.
Le nom est l’abréviation de Lamport TeX. On écrit souvent LATEX, le logiciel permettant les mises en forme correspondant au logo.
Du fait de sa relative simplicité, il est devenu la méthode privilégiée d’écriture de documents scientifiques employant TeX. Il est particulièrement utilisé dans les domaines techniques et scientifiques pour la production de documents de taille moyenne ou importante (thèse ou livre, par exemple). Néanmoins, il peut être aussi employé pour générer des documents de types variés (par exemple, des lettres, ou des transparents).
Au départ, il s’agit donc d’un puissant outil de composition de documents, particulièrement utilisé par les scientifiques rebutés par les limites des simples logiciels de traitements de texte pour l’écriture des équations…

Et en sciences humaines et sociales ?

N’étant pas franchement spécialiste de la chose… et en attendant que Franziska et Joël (que vous pouvez aussi retrouver par ici) achèvent leurs thèses pour vous proposer un billet sur leur expérience de l’outil (et de son utilisation avec Zotero), je me contenterai ici de vous indiquer un manuel/tutoriel récemment publié sous licence CC 3.0 Paternité – Partage à l’Identique par Maïeul Rouquette sur son site « Geekographie Maïeulesque » :
(Xe)LaTeX appliqué aux sciences humaines

L’ouvrage est disponible en version papier à 13€, en téléchargement gratuit en PDF, et au format source Github (voir ici pour les liens et modalités de commande). Voici le sommaire du document PDF :
J’en profite enfin pour vous indiquer la page « LaTeX » de l’école normale supérieure, « conçue pour vous apprendre à vous servir de LaTeX, un système très puissant pour composer du texte (mettre en forme et mettre en page), utile dans de nombreux domaines (littérature, langues anciennes ou ésotériques, textes scientifiques, etc.) » : http://www.tuteurs.ens.fr/logiciels/latex/

Une nouvelle mine d’or : la collection de cartes historiques de David Rumsey

À la recherche d’une carte de l’Europe dans les années trente, j’ai découvert une véritable mine d’or : la collection David Rumsey. La mine semble connue depuis longtemps (voir ici ; et et quelques infos sur Wikipedia en anglais) : il s’agit de la plus grande collection privée de cartes historiques : composée d’environ 150.000 documents cartographiques (entendus au sens large : cartes, plans et autres représentations de l’espace), qui concernent principalement des 18e et 19e siècles, mais aussi – dans une moindre mesure – le 20e siècle.

Le site internet David Rumsey Map Collection http://www.davidrumsey.com/ permet à ce jour d’accéder librement à 33.000 cartes concernant essentiellement l’Amérique (du nord et du sud), mais de nombreux autres territoires sont bien représentés : on y trouve, par exemple, plus de 600 cartes classées dans la catégorie « Europe » entre 1693 et 1999 ; presque 2000 représentations de l’Allemagne ;  109 documents – dont des coupures de presse – concernent Mahattan entre 1879 et 1909 ; 17 cartes de la Martinique entre 1742 et 1856 sont aussi consultables.

Le navigateur « LUNA » permet de naviguer dans la collection en triant le tout par lieux ; par dates ; par auteurs ; mais aussi par type de documents : atlas (plusieurs catégories : mondial, militaire, etc.), ouvrage de géologie, rapports officiels ; etc.

Il est possible de télécharger tout cela au format .jpg par un simple clic sur le bouton « export » en haut à droite lorsque vous visionnez une carte ; voire les insérer dans vos blogs, carnets et sites web en cliquant simplement sur « Embed this » (ou « Share this » pour partager le lien permanent), comme je le fais ici pour cette carte de la région de Bucarest dans les années 1920 :

Bon voyage à toutes et tous !

Sauvegarde et récupération de données… un billet de blog, un rappel et une découverte

Aujourd’hui, j’ai dû faire face à une petite mésaventure alors que je classais ma documentation en vue d’une poursuite un peu plus rationnelle de l’écriture de ma thèse… Je relate cette petite expérience dans un bille de Devenir historien-ne et me permets de vous y renvoyer pour le détail :

Je voudrais saisir l’occasion pour rappeler ici l’importance d’une sauvegarde régulière de vos données.

Sans entrer dans les détails, je vous renvoie aux billets de Franziska à ce sujet et vous encourage vivement à créer un compte Dropbox (en suivant ce lien vous gagnerez un peu d’espace gratuit supplémentaire, tout comme votre serviteur ;))
Dans mon semi-malheur (puisque cela s’est relativement bien fini, je vous renvoie à Devenir historien-ne…) j’ai fait une découverte avec le logiciel Easy Drive Data Recovery.
Sur la page de MunSoft, qui développe ce logiciel, il est présenté ainsi :
Restaurez vos données depuis les disques perdus ou formatés par hasard à l’aide de Easy Drive Data Recovery. Le programme utilise des algorithmes uniques puissants, qui permettent de restaurer même les fichiers, les informations sur lesquels sont absentes dans les enregistrements du système de fichiers. Il suffit de choisir le disque contenant des données pour l’analyser et vous pourrez choisir les fichiers à restaurer, en prévisualisant leur contenu. Il n’est pas important comment ces données ont été perdues, le programme va restaurer le maximum possible de fichiers.
Il se trouve que pour des données que je venais tout juste d’effacer, sur un disque dur où après coup je n’avais procédé à aucune autre opération (ni écriture de nouveau fichier, ni effacement d’autres données), ce logiciel à mieux fonctionné que tout ce qu’il m’avait été donné de tester auparavant.  Je n’ai aucune action dans cette société et ne saurait garantir que logiciel fonctionnera pour des données plus compliqué à retrouver (ici il s’agissait juste d’un effacement « total » (sans passer par la corbeille) par erreur).
Dans mon cas précis, il lui a fallu quelques heures pour identifier tous les fichiers perdus récupérable sur le disque dur (une partition d’environ 675Go remplie à un peu moins de 40%) et deux heures pour restaurer environ 15.000 fichiers (25Go de données). Ce qui m’a quand même coûté 49€… pour gagner deux à trois jours de boulot (enfin, pour éviter de les perdre…) et me permettre d’écrire vite fait deux billets de blogs avant de repartir dans l’aventure de la fin de thèse…
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Avez-vous déjà dû chercher une solution pour restaurer des fichiers effacés par erreur ? N’hésitez pas à partager vos expériences en commentaires (en particulier si vous connaissez des outils libres qui permettent d’obtenir de bons résultats…).
 

Découvrez Zotero 3.0 en deux heures [vidéo]

Le 19 juin dernier, Franziska et moi donnions notre dernière formation à Zotero à l’EHESS. Celle-ci a d’abord été l’occasion de publier une version revue et mise à jour de notre tutoriel d’introduction à cet outil désormais incontournable…

Petite nouveauté de cette année, nous vous proposons un petit bonus à travers l’enregistrement vidéo de cette séance.

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« Has the Historian’s craft gone digital? » – Parution de notre article dans Diacronie n°10 – Digital History

Il y a quelques mois nous vous annoncions la parution de notre article « Faire de l’histoire à l’ère numérique : retours d’expériences » dans le numéro spécial de la Revue d’histoire moderne et contemporaine dirigé par Nicolas Delalande et Julien Vincent : « Le métier d’historien à l’ère numérique : nouveaux outils, nouvelle épistémologie ?« 

J’ai le plaisir de vous annoncer la parution d’une version anglaise de cet article, légèrement revue et mise à jour, dans la revue électronique Diacronie. Studi di storia contemporanea pour son n°10 consacré à la « Digital History »: « Has the Historian’s craft gone digital? Some observations from France »
Pour celles et ceux qui ne liraient pas l’italien, vous pouvez lire la version française de la note introductive de ce numéro, que je cosigne avec Elisa Grandi, sur Devenir historien-ne
Je vous invite à consulter l’intégralité de ce numéro que j’ai l’honneur de co-diriger avec Elisa Grandi et Deborah Paci, et dont voici le sommaire (où vous retrouverez probablement quelques noms qui ne sont pas inconnus des lecteurs et lectrices de La boîte à outils des historiens…) :

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Résumé de notre article : « Since the end of the 1980s the historiographical context has changed considerably. Over the course of the last ten years, we have reached the “digital age” and computers as well as resources available via the Internet have become indispensable tools for all researchers. Be it for the stage of documentation or for actual writing, we are now living and working in a context where historians can no longer completely refuse all IT tools. As long as there are no solid, durable, large-scale training efforts to equip all historians with the skills to use the new and old IT tools, their potential is necessarily limited. While there have been studies on “researchers” in general and also on political scientists in particular, there has, to our knowledge, been no scientific study which would allow us to reach conclusions on the use of IT tools and digital resources by French historians. It is thus difficult to reach conclusions on a larger scale and we have decided to base our analysis on our own experience in order to consider what could be the transformations of the historian’s craft in the digital age. We will thus proceed first to a series of conclusions based on our activities in mediation (teaching and blogging), before proposing a typology of the principal evolutions. We will conclude with a certain number of propositions as far as training of historians is concerned. »
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Bonne lecture, et n’hésitez surtout pas à nous faire part de vos remarques et commentaires…

Vu sur… Digital humanities à l’IHA : Entretien avec Georgios Chatzoudis

Hébergé sur la plateforme Hypotheses.org, le carnet Digital humanities à l’IHA :

« accompagne les activités et les manifestations de l’Institut historique allemand dans le domaine des digital humanities. Il sert comme plateforme de discussion entre les participants des colloques. Il sert également à discuter des sujets intéressants autour des digital humanities en Allemagne et à présenter et mettre en valeurs les activités de l’IHA. » (source).

Il est principalement animé par Mareike Koenig, que les lecteurs de ce blogs connaissent probablement déjà via Twitter (@Mareike2405) ou un autre carnet très intéressant : Germano-Fil. Accéder à la documentation et aux ressources scientifiques sur l’Allemagne.

Dans le cadre de la préparation d’un colloque dont nous vous reparlerons très prochainement ici, DHIHA vient de publier un entretien avec Georgios Chatzoudis, directeur de la rédaction en ligne de « L.I.S.A. – Le portail scientifique de la Fondation Gerda Henkel ». Je vous recommande vivement la lecture de cet entretien qui vous permettra d’en apprendre plus sur ce portail.

Introduction à Zotero 3.0 : nouveau tutoriel !

Il y a un an presque jour pour jour nous mettions en ligne le tutoriel d’introduction à Zotero 2.1. Entre temps, Zotero est passé à la version 3.0 et a donc beaucoup évolué, en particulier avec la version Standalone, qui permet désormais d’utiliser cet outils indépendamment du navigateur Mozilla Firefox.
Nous avons saisi l’occasion d’une présentation de Zotero (qui a lieu en ce moment même à l’EHESS) pour mettre à jour ce tutoriel et l’agrémenter d’éléments qui manquaient dans la version précédente.

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Faire de l’histoire avec Zotero 3.0

Petit rappel pour les éventuels nouveaux venus sur ce blog: Zotero est un outil de gestion de références bibliographiques et de documents de recherche. Ce logiciel libre et gratuit est développé par le Center for History and New Media fondé en 1994 par l’historien Roy Rosenzweig et actuellement dirigé par Dan Cohen.
Il permet de collecter (automatiquement ou manuellement) des références, de les gérer, de les citer et même de les partager. Véritable instrument de gestion documentaire, Zotero est le compagnon idéal de tout chercheur en Sciences humaines et sociales.

Franziska et moi organisons une séance de présentation de cet outil désormais incontournable le mardi 19 juin 2012 à l’EHESS, entre 18h et 21h (salle M. et D. Lombard du 96 boulevard Raspail) Amphithéâtre François Furet au 105 boulevard Raspail. Après une présentation détaillée des fonctionnalités de Zotero, nous répondrons aux questions des participants.
Destinée en priorité aux doctorants du Centre de recherches historiques (UMR 8558 – EHESS/CNRS), cette séance est ouverte à toutes et tous, dans la limite des places disponibles en salle M. et D. Lombard. Ces places disponibles sont au nombre de 60, et 57 participants nous ont déjà fait part de leur souhait d’assister à la présentation… (soit environ 250).
[Edit. du 08-06-2012 : Compte tenu du succès rencontré en interne par l’annonce de cette présentation, nous avons dû changer de salle pour nous assurer d’accueillir tout le monde.]

Accès :

Agrandir le plan

Et pour signaler votre participation sur Facebook, c’est par ici : http://www.facebook.com/events/313673348720332/

Etablir et gérer une chronologie fine – deux petits outils

Creative Commons Attribution-Noncommercial-No Derivative Works 2.0 Generic LicenseIl m’est arrivé récemment de devoir gérer une chronologie fine et compliquée de négociations, pour lesquelles j’avais consulté les archives des deux côtés. Je me suis mise à chercher le meilleur outil pour mettre les choses au clair pour moi, en amont de la rédaction du chapitre correspondant de thèse. Ayant écarté les documents de texte (trop facile de perdre la vision globale, peu adapté à un enchainement chronologique avec des dates) et le tableur (trop de texte pour réussir à en faire quelque chose de lisible), j’ai testé deux autres outils qui pourraient intéresser certains parmi vous, pour gérer des chronologies out toute autre masse de données un peu structurée.

Treesheets

Treesheets est un petit logiciel très peu gourmand en mémoire, disponible pour l’instant sur windows et linux (une version alpha pour mac, encore peu stable, existe). C’est en quelque sorte une fusion du tableur (structure en cellules) et d’un outil de carte heuristique « mind map » (relations hiérarchiques, souplesse dans l’ajout d’informations).
Les captures d’écran sur le site du logiciel montrent de façon convaincante le fonctionnement, en voici une qui montre bien la double filiation :

Pour mon cas précis concernant les négociations franco-britanniques à la veille de la Première Guerre mondiale, j’ai donc pu établir une chronologie comportant une colonne de dates au milieu de la feuille et l’ensemble des références d’archives et textes complets regroupés par pays des deux côtés de la date. Cela donne le résultat suivant :

J’ai pu, avec une grande facilité, ajouter des lignes et des champs précisément là où j’en avais besoin pour compléter ma chronologie de travail et aussi jouer sur les tailles de texte et de champ pour garder une vision globale, tout en ayant à ma disposition les principaux textes sur lesquels je travaille actuellement.
Contrairement à la plupart des logiciels de création de carte heuristique, Treesheets dispose de plusieurs formats d’export pour les données. Ceci est particulièrement apprécié lorsqu’on utilise l’outil pour organiser des idées en vue de la rédaction et que l’on peut donc récupérer au choix un fichier html ou un fichier .txt pour continuer le travail ailleurs ensuite.
Lors du premier lancement du logiciel Treesheets après l’installation, un tutoriel vous est proposé. Il est très bien fait et vous apprend en très peu de temps à utiliser l’essentiel des fonctionnalités, y compris les raccourcis clavier qui en font un outil particulièrement ergonomique.

Workflowy

L’autre outil que j’ai découvert dans cette recherche s’appelle Workflowy et il mérite une mention pour la facilité déconcertante d’adoption et une très grande ergonomie d’utilisation également.
Cette vidéo montre en 45 secondes le fonctionnement général de cette application web:

Vous l’aurez compris, il s’agit de créer une arborescence que vous pouvez déployer et refermer – pour rentrer dans les détails ou avoir à nouveau une vision globale de votre projet. L’outil est à l’origine prévu pour de la gestion de projet et il s’y prête à merveille, mais il rend également de grands services dans la gestion de bouts de texte dans une étape d’écriture ou d’élaboration d’un plan. Je m’en suis servi, par exemple, à un moment pour retravailler le plan de ma thèse et j’ai beaucoup apprécié la facilité avec laquelle je pouvais passer d’un niveau de travail à un autre. Là encore, l’export est possible sans souci, en texte brut, mais aussi en version formatée, ce qui permet de retravailler le document avec d’autres logiciels ensuite.

Zotero – version Firefox ou Stand-alone ?

En préparation d’une nouvelle séance de formation à l’usage de Zotero, cette fois-ci destinée en priorité aux doctorants du Centre de Recherches Historiques à l’EHESS, mais ouverte dans la limite des places disponibles (toutes les informations sont ici), je reviens sur une question qui se pose depuis la sortie de la version « Stand-alone » de Zotero. Car depuis le début de l’année Zotero existe non seulement sous la forme habituelle d’un plug-in pour le navigateur Firefox de Mozilla, mais aussi en version indépendante à laquelle s’associent des « connecteurs » pour les navigateurs Safari et Chrome (une version pour Internet Explorer est en cours d’élaboration). Quelle version est à conseiller pour quel usage et quels en sont les limitations ? Nous faisons ici le résumé de différents éléments de discussion

Les avantages de la version « historique », plug-in dans le navigateur de Firefox

Pour l’instant la capture de données à partir de certains catalogues reste plus puissante avec le mode de fonctionnement « historique » qu’avec les nouveaux connecteurs. Cela est particulièrement vrai :

  • lorsque vous utilisez un proxy pour accéder à des abonnements propres à votre institution, surtout pour l’accès aux versions .pdf des articles dans certaines bases (fonction très bien gérée dans le navigateur avec redirection automatique, complètement absente pour l’instant des connecteurs)
  • Lorsque vos ressources dépendent de certains modes d’import (RIS, notamment)

Il existe par ailleurs un petit nombre de fonctions peu utilisées qui sont pour l’instant disponible uniquement dans la version de Firefox : impressions des rapports générés à partir de références et création de notes à partir d’un bout de texte sélectionné sur une page web par un clic droit.

Les avantages de la nouvelle version « stand-alone »

Le premier avantage, de taille, est le fait que la version stand-alone est moins gourmande en mémoire que la version intégrée dans Firefox. C’est particulièrement sensible quand vous travaillez sur un ordinateur peu puissant, comme c’est mon cas avec un netbook.
Deuxième avantage : utiliser la version stand-alone vous permet de choisir un autre navigateur (pour l’instant cela marche pour Chrome/Chromium et Safari uniquement) plutôt que Firefox.

Une aide à la décision pour ceux qui débutent avec Zotero 

zotchoice

Choisir de conserver les deux et de varier selon les usages

Mon choix personnel s’est finalement porté sur une version hybride – il est possible de passer de l’usage d’une variante à l’autre de façon souple et sur la même base de références. Compte tenu de la faible puissance de mon netbook et du fait qu’actuellement, en phase de rédaction de thèse, je n’ajoute pas beaucoup de nouvelles références, je travaille essentiellement avec la version stand-alone (et le connecteur pour le navigateur Chromium). Cela ne m’empêche pas de conserver la version plug-in, dont je me sers à des occasions où je dois faire des ajouts massifs de références, comme par exemple lors du montage d’une bibliographie collaborative sur la Première Guerre mondiale pour une société savante, décrite ici et disponible ici.