La toute dernière version de Zotero, la 3.0, vient de sortir et c’est pour nous l’occasion de présenter très brièvement les principaux changements :
1. Stand-alone
Zotero est maintenant également disponible comme application autonome sous Windows, Mac et Linux, indépendante du navigateur Firefox. Cela permet de l’utiliser avec d’autres navigateurs, pour l’instant Chrome/Chromium et Safari à l’aide de « connecteurs » qu’il faut installer à part. Après six mois de test, je peux pour ma part dire que je préfère travailler sur la version stand-alone avec Chromium sur mon netbook peu puissant sauf dans des situations où je dois saisir beaucoup de références, par exemple à partir d’une bibliographie imprimée, et qu’il est donc pratique d’avoir Zotero ouvert dans la moitié basse de la fenêtre de Firefox pour vérifier tout de suite si les informations sont complètes. Sachez que de toute façon, il est possible de travailler sur la même base de références avec les deux versions, de façon interchangeable et en fonction des contextes de travail.
2. Évolution du champ recherche
Vous pouvez maintenant choisir parmi trois modes de recherche dans le champ de recherche « standard » en haut à droite de Zotero.
Ceux qui comme moi commencent à avoir beaucoup de références dans leur bibliothèque personnelle dans Zotero l’avaient remarqué : la recherche « simple » à partir du champ de recherche de l’interface pouvait être très lente. Avec la version 3.0, vous avez la possibilité de choisir entre trois modes de recherche :
- Titre, auteur, année – ne cherche que dans les champs indiqué, ce qui est très pratique quand vous avez une idée assez précise du document que vous voulez retrouver
- Tous les champs et les marqueurs – prend en compte tous les champs de renseignement bibliographique dans la colonne de droite ainsi que les marqueurs (mais par exemple pas les notes attachées aux éléments bibliographiques)
- Partout – l’ancienne recherche de base, cherche dans tous les renseignements bibliographiques, les notes et les pdfs si vous avez activé l’indexation des pdfs dans les options
3. Fusionner les doublons
On l’attendait impatiemment depuis longtemps : la fonction de dédoublonnage est enfin arrivée. Vous devriez voir apparaître une collection de doublons présumés dans votre bibliothèque personnelle (si vous ne la voyez pas, vous pouvez la faire apparaître avec un clic droit sur « Ma bibliothèque », en cochant l’option doublons).
Cette collection vous présente par paires (voir plus) les items bibliographiques dont le logiciel pense que ce sont des doublons. Ce n’est pas encore parfait (j’ai eu plusieurs faux-positifs), mais c’est déjà d’une aide précieuse.
Pour opérer le dédoublonnage, vous cliquez sur un des items, ce qui fait apparaître dans la colonne de droite l’interface ci-dessous. Vous pouvez basculer entre les deux items en cliquant sur les dates de création et voir apparaître en dessous les caractéristiques de chaque élément. L’icône de fusionnage à droite d’une information indique une divergence et vous permet de choisir l’un ou l’autre.
Une fois le choix des informations à retenir pour la version fusionnée opéré, il suffit de cliquer en haut sur « fusionner ces deux items ». Cette fusion permet de reprendre de vieux documents de traitement de texte où vous auriez cité l’un ou l’autre des éléments sans perdre le lien avec la bibliothèque actuelle de Zotero.
4. De grands progrès concernant la citation dans un traitement de texte
Plusieurs choses ont changé quand on utilise Zotero pour écrire en citant dans un traitement de texte (que ce soit Microsoft Office ou Open Office/Libre Office). La première est la possibilité de stocker les références directement dans le document, ce qui permet de travailler facilement à plusieurs sur un même document. Avant il fallait pour cela passer par une bibliographie partagée de groupe et faire très attention à ne pas citer des documents hors collection partagée – cela est maintenant bien plus simple.
L’interface pour citer dans un traitement de texte a ensuite été complètement revu. Comme vous le voyez ci-dessous, vous tombez directement sur un champ de recherche où vous pouvez commencer à taper un nom pour faire afficher tous les éléments de vos bibliothèques correspondants. Cela est vraiment très ergonomique, permettant de citer sans avoir à lever les mains du clavier. Sachez, pour les inconditionnels de l’ancienne interface (pratique, par exemple, quand vous connaissez la collection où vous avez rangé le document à citer, mais ni le nom de l’auteur, ni le titre), que vous pouvez cliquer sur le « Z » rouge à gauche du champ de saisie pour la retrouver.
Un clic sur la référence sélectionnée à l’aide du choix déroulant vous permet d’accéder aux champs habituels pour indiquer éventuellement du texte pour venir avant ou après la citation en elle-même.
Il est toute fois possible de taper directement à la suite de la référence « p.12 » comme ci-contre. Cette indication sera automatiquement reconnue comme numéro de page et ajouté dans le format choisi à la citation une fois que l’on aura cliqué sur « entrée » pour confirmer que la citation est bien indiquée.
Voici très brièvement les principales innovations – n’hésitez pas à nous faire part de vos expériences avec la nouvelle version dans les commentaires.